ART BRUSSELS 2009 - beu / rose / paillettes

ART BRUSSELS 2009 - beu / rose / paillettes

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ART BRUSSELS 2009 - bleu / rose et paillettes

Vendredi 23 avril au soir – inauguration, vernissage, ouverture, entrez-entrez mais montrez votre sésame…La grande foule, trop peu bigarrée à mon goût, pas assez de talons hauts, quelques vestons mais pas majoritaires, pas assez d’odeurs – même les tableaux exposés ne sentent plus rien.

Mais beaucoup à voir - à voir comme j’ai pu, c’est-à-dire mal, au travers des agrégats humains avec lesquels j’ai si peu à voir.

Prudence donc car j’ai peu vu et mal vu.

Beaucoup de choses, dans l’ensemble, m’ont paru légères – trop légères -, fantaisistes – mais à la fantaisie creuse - , et pour certains, indignes de figurer dans une telle foire d’art contemporain.

Peu ou pas de grands phares ou de présences fortes  : Thierry DE CORDIER peut-être, chez HUFKENS, mais j’hésite : il y a tellement de meilleurs DE CORDIER ailleurs, un peu partout.

Un très beau Joseph MARIONI chez  Albert Baronian – mais MARIONI a laissé un peu partout dans le monde des red paintings comme celle-ci, peu importe après tout, celle-ci accroche et attache  -  en revanche, Albert, qui fête ses 35 ans de galerie cette année, est magnifique dans son costume orange.

Des sous-Rothko sans vergogne, des sous-Rauschenberg, des sous- Joan Mitchell, des sous- Olivier D-Debré.

La palme de la paillette à Xavier Noiret-Thomé.

Des travaux récents  partout pour la plupart : les dates sont indiquées sur les étiquettes  - 2008, 2009. Mais pour des œuvres qui semblent dater, montrer du déjà-vu, du déjà fait.

Trop de fois se pose à vous la question trop souvent fatale, et qui vous éloigne de l’œuvre : suiveur ou novateur ? ET trop souvent la même réponse  : suiveur.

Je me détourne, deviens morose, mais continue à déambuler. Ces roses, ces bleus, ces paillettes me rendent triste. Rien qui me fasse vraiment craquer, qui réveille des songes endormis. Lassitude un peu.

Puis ce matin au réveil, s’obliger à chager d’angle  : et si tout cela, justement, n’était que légèreté sans prétention, liberté sans projet, fantaisie délivrée, frou-frou déridant  ? Optimisme. .. Ah bon ?

Mais le creux me gène.

Volonté de tous les galeristes là rassemblés de donner de la création contemporaine une image gaie et souriante. C’est une foire, un marché – et il faut, ne l’oublions pas, un argument de vente. Celui-là ? Bon, soit – autant savoir. Mais ce n’est pas de cette beauté-là dont j’ habille ma vie.

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faux bois-mort - juin 08 - photo jvl.

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faux bois-mort - juin 08 - photo jvl.

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faux bois-mort - juin 08 - photo jvl

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