la Femme au Musée Guimet
la Femme au Musée Guimet
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Peu de représentations parle réellement de la Femme.
Je veux dire que trop de représentations existent.
Et aussi que chacun , de la Femme, a ses propres représentations.
Que chacun s’en fasse sa représentation – certes.
Que chacun, au fil des temps, voit celle-ci se modeler – certes, tant mieux.
Que chacun y mette des parts de soi ?
Non : chacun y met tout soi, non dans une recherche d’alter égo, non dans la construction d’un être mythique, mais dans la recherche - qui n’en est pas une à proprement parler - , d’une sorte de quintescence d’éléments qui comptent .
A chacun sa chimie, son alchimie, à chacun - comme il le peut - ce chaudron qui bout dans l'avant-cour de cette usine high-tech et dans laquelle il tourne son bois sur des recettes ancestrales et prépare 60 kg du plus pur cristal de germanium qui soit .
Projection , constat, désir, falballas, sfumato, pétrin de vrai, mixe de mythe et réalité, image, tendance-tension, rejet.
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La Femme du Musée Guimet est la représentation d’ une déesse en grès, Xème siècle, du Rajastan.
Grès comme grain de peau.
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Elle est aussi la représentation de tout ce que l’on peut y mettre.
Je la fréquente depuis 15 ans au moins.
C’est une Déesse à l’Arbre, car cet arc de cercle comme une auréole qui aurait glissé, est une solide branche d’arbre.
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Grès comme grain de peau.
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En miroir, son dessin par une autre femme
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Miroir, encore.
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