La NATURE IMITE L ' ART
La NATURE IMITE L ' ART
Cette phrase n’est pas de moi.
Rapportée par Orson Welles ( mais mes souvenirs ne sont plus très certains ), cette phrase aurait été dite par PICASSO au torero Luis Miguel DOMINGUIN .
coquille st-jacques 8cm sur 9cm - collectée le 6 sept08 - couleurs naturelles
rivage dont la coquille stjacques a été retirée
Connaissez-vous, dans toute l'Europe, et en plein été, plage plus belle, plus vaste, plus colorée, aussi peu fréquentée ?
L'adresse n'est pas à vendre, à aucun prix - je la garde.
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Mais revenons à Picassso, Orson Welles et au Matador luis M. Dominguin .
La Nature imite l'art,
Cette boutade nous invite en tous cas à voir le réel autrement.
En 1998, la Fondation Cartier poiur l’art contemporain à Paris présentait une exposition
http://fondation.cartier.com/main.php?lang=1&small=0
qui s’intituaitt ETRE NATURE , et qui explorait l’art et le vivant.
Les informations données par le site de Fondation Cartier sont malheureusement très sommaires.
Je me souviens de certaines œuvres qui n’étaient rien d’autre qu’une restitution à l’identique d’un morceau de pierre. Un artiste s’était donc attaché, travail de titan, à reconstituer à l’échelle très exacte un caillou ou un morceau de rocher : la couleur, la texture, la matière – tout était parfait, au point que présentés côte à côte il était rigoureusement impossible pour le visiteur d’identifier l’original de la copie.
Quelle démesure interpellante entre l'entreprise gigantesque que représentait un tel travail de reproduction servile, et l'apparence aussi banale de l'oeuvre finie si elle était retirée de son contexte !
méduse ou débris de poterie
débris de poterie ou méduse
tel quel - je n'ai touché à rien -
environ 5O cm de long sur 15 cm de hauteur
tel que je l'ai trouvé là -
toutes les photos qui précèdent ont été prises au même moment, au fil de quelques kilomètres.
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Je vous le redemande : connaissez-vous en Europe une autre plage que celle-ci qui, en plein été, soit aussi dépeuplée ?
Où l'on trouve de telles coquilles saint-jacques sur de tels brocards ?
Où l'été soit aussi bleu ? Où l'on trouve comme ici d'énormes lèvres noires poudrées d ' étincelles posées à même le sable ? Où l'ocre du sable soit à l'égal de celui des arènes où toréait Luis Miguel Dominguin en même temps qu'il donnait naissance à un fils dont Pablo Picasso devenait le parrain ?
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Commentaires
J'ignore si la nature imite l'art, mais j'observe souvent que l'art reproduit parfois bien laborieusement ce que la nature nous offre avec une folle prodigalité. Un cercle parfait? il est tracé sur le sable par une pousse d'alfa tournée sur son axe par le vent. Une palette? Hier, en bordure de Loire, on composait un petit bouquet avec Fanny (4 ans): elle recherchait les couleurs les plus variées, quelque chose de "magnifique" (comme elle dit) pour sa maman, notamment les différentes nuances de rose, de bleu et de jaune (centaurées, trèfles, anémones, une ou deux campanules, deux marguerites un peu fatiguées ... et quelques autres qui illuminaient encore les rives). Fanny sentait que sa composition ressemblait à une oeuvre d'art, une minuscule miniature qui renfermait toutes les couleurs et les ultimes broderies de l'été. Un petit bouquet superbe, concentré de simplicité parfaite et de sophistication extrême.
"Voir le réel autrement" Une plage "dépeuplée" ou, plutôt, incroyablement habitée, habillée, impregnée d'une présence qui arrive à rendre visible ce qui pour la plupart des mortels passerait inaperçu?
Ce n'est pas Orson Welles, c'est Oscar Wilde...
moi jai eu 4coquilles saints jack je lai et eu a la plage jte jure une noir une un peu rouge une un peu violete et une gris je lai demander a tout le monde c vrai c des coquilles saits jack