Roni HORN à la TATE MODERN jusqu'au 24 MAI 09
Roni HORN à la TATE MODERN jusqu'au 24 MAI 09
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Artiste américaine née à New York en 1955 est connue pour ses prhotographies, ses sculptures et ses dessins.
Elle est à la Tate Modern de London jusqu’au 25 mai ; le site de la TATE n’indique pas la date de naissance de Roni HORN, mais se contente de dire qu’elle a commencé à travailler vers 1970.
Roni HORN a notamment exposé à Paris en 2000 au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris ( avec entre autres de très fortes photos de Still Water – River Tames ) et au Centre Pompidou en 2004.
L’exposition de Londres semble faire la part belle aux sculptures et à la photo, accessoirement ( ? ) aux dessins.
Le site de la Tate est peu bavard, c’est le moins que l’on puisse dire, et aucune photo d’aucune des œuvres exposées n’est proposée…
Je vais donc revenir sur ce que je sais, enfin sur ce que j’ai vu en 2004 au Centre Beaubourg.
Les dessins de Roni HORN étaient d’une part des dessins au pigment et des dessins photographiques.
Pour les uns et les autres, le procédé était le même : Roni HORN découpe les photos prises dans son atelier ( ou les dessins - voir infra ) et les réassemble avec de légers décalages :
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clownpout (2 ) , 2002
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Cloud and clown 4
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Roni HORN explique :
j’ai pris deux images, deux têtes, que j’ai
découpées pour en faire une. On peut dire que c’est un portrait fait de deux
choses qui n’en deviennent plus qu’une . En ce sens, HORN serait
le catalyseur qui permet aux particules de se reconstituer en un tout… .
Ces dessins-là sont des actes de démembrement.
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Les dessins au pigment sont construits de la même
façon, mais au départ, au lieu dutiliser une photo, HORN met du pigment sur du
papier, puis de la térébenthine, ensuite au vernis appliqué au pinceau, elle va
s’appliquer à faire tenir la poudre au papier – ce qui peut prendre des mois,
dit-elle.
Elle procède ensuire en découpant le papier en bandelettes ou
fragments, et rejoint bord à bord dans un minutieux travail de reconstruction :
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So, XII, 1998
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Selon moi, l’œuvre en même temps se fragilise ( par la découpe ), se renforce ( par la construction
nouvelle ) , et renvoie une image
extrêmement poétique, fine et solide.
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