SILENCE
SILENCE
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A PROPOS DU POTIN AUTOUR DU SILENCE concernant l’arrêt rendu ce 13 aout 2010.
Je veux parler de l’arrêt rendu ce 13 aout par la Chambre des mises en accusation qui statue sur la régularité des poursuites menées par le Juge d’Instruction chargé de la plainte déposée contre l’Eglise Catholique au sujet des faits de pédophilie, et notamment les perquisitions à l’encontre de la Commission ADRIAENSSEN ( concernant celle-ci, voyez le post du 26 juillet 10 .
Tollé généralisé autour du silence de l’arrêt rendu, les victimes ( ! ), le Clergé ( avec une position modérée cependant ) , tous les medias, l’opinion publique …
Et chacun d’y aller de ses soupçons dans le style si l’on cacher quelque chose, c’est qu’il y a quelque chose à cacher.
En réalité c’est comme si tout le monde, au jour annoncé pour le prononcé de l’arrêt soit ce 13 aout, s’attendait déjà à pouvoir commenter ce que la Chambre allait dire : oui les poursuites sont régulièrement menées, non, elles sont en tout ou en partie irrégulières…
Et tout se passe comme si, le silence étant pourtant de règle, chacun se voyait frustré d’une chose qu’il aurait dû cependant savoir impossible ( la publicité du contenu de l’arrêt ).
C’est la loi en effet, tout simplement : notre droit, dans l’intérêt des victimes et de la société, a prévu que l’enquête menée par le Juge d’Instruction bénéficiait de la mesure du secret.
C’est la Loi, et tout le monde sembler l’avoir oublié, y compris les avocats intervieuwés ce jour-là par la RTB dans les couloirs du Palais ( où il devait y avoir grande agitation - l’agitation des ânes ) qui ne comprenaient pas ce silence ( sic ), tout le monde a pu l’entendre à la une du Journal de 13h…
A ce Journal de 13h, peut-être pour rester dans le sensationalisme car un 13 aout il faut bien admettre que l’actualité est plutôt morne…, à 13h donc, la RTBF a cru bien faire de ne pas rediffuser l’avis donné le matin même au Journal de 09h par Marc Preumont, professeur de droit pénal à l’Université de Bruxelles et avocat à Namur, qui expliquait en deux mots d’une langue parfaite et compréhensible par tous que ce silence était la loi, et qu’il ne fallait strictement rien y voir de curieux..
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