SOPHIE CALLE a trouvé comment prendre soin d'elle

SOPHIE CALLE a trouvé comment prendre soin d'elle

Sophie Calle

Début 2004 j’avais été bouleversé par l’exposition de Sophie Calle au Centre Pompidou et j’avais laissé en sortant, ce que je ne fais quasiment jamais, un petit texte très personnel qu’elle a lu ou non, cela n’a vraiment pas d’importance, mais qui disait l’émotion – et donc les remerciements – que son travail sucitait.

http://www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-calle/ENS-calle.html

L’exposition PRENEZ SOIN DE VOUS , qui a déjà derrière elle une très longue histoire et une réputation considérable puisque les médias notamment, et assez largement s’agisant d’une œuvre contemporaine, ont beaucoup commenté ce travail qui représentait la France à la dernière Biennale de Venise.

Ces très larges commentaires ( ainsi qu’une vaste récupération féministe de l’œuvre ) , comme si l’œuvre faisait déjà partie de la conscience collective avant même qu’on la vît, nuisent un peu à l’intimité et la fraîcheur de la création proposée lorsqu’on la découvre, pour ceux comme moi qui ne sont pas allés à Venise, à la Bibliothèque Nationale de France, rue de Richelieu, dans la très belle salle de lecture Labrouste (http://www.bnf.fr/PAGES/cultpubl/exposition_825.htm ).

Je n’ai plus envie de parler de cette exposition ou, plus exactement, de ces choses exposées.

 

 

 

Je dirai simplement que je me suis demandé, en la parcourant, si l’essentiel de l’œuvre ne se passait pas à ce moment-là : ce moment où hommes et femmes déambulent devant les écrans, se croisent et s’entrecroisent, lisent, relisent, regardent dans un curieux va-et-vient, sourient, grincent, s’exclament, approuvent, se frôlent dans ce curieux bain dont l’eau, quasiment pour tous et chacun, doit avoir sensiblement la même température.

 

 

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