ANONYMAT de l' ARCHITECTURE CONTEMPORAINE - rebelote.
ANONYMAT de l' ARCHITECTURE CONTEMPORAINE - rebelote.
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Architecture contemporaine / anonymat - rebelote
Le 19 avril je postais un article intitulé architecture contemporaine à Sevilla dans lequel je dénonçais le fait que, trop souvent, les medias taisaient le nom de l’architecte du monument ou batiment dont ils parlaient par ailleurs .
Beaubourg-Metz vient d’être inauguré.
La RTBF a largement commenté cette inauguration dans son journal de 13h de ce 11 mai 2010, puis a donné la parole à son envoyée spéciale qui a à son tour parlé de la beauté du bâtiment et de la qualité des œuvres exposées ( un immense collage de MATISSE : la tristesse du Roi, ainsi que 3 Miro restaurés pour la circonstance ). C’est dire l’importance accordée par la Radio Belge à cet événement.
Le nom de l’architecte n’a même pas été cité.
Je viens de vérifier dans la presse écrite française : rien dans l’article du Monde de ce jour, rien non plus dans le Figaro…
Comment pareille chose est et reste possible ?
Le nom de l’architecte est une donnée aussi importante que le bâtiment lui-même ; c’est une justice élémentaire à lui rendre, car s’il a été payé de son travail, il a créé une œuvre qui passera les générations et, pour les plus réussies d’entres elles, deviendront l’orgueil ou à tout le moins le point de ralliement dans une ville qui, sans cette construction ( que l’on songe à Bilbao et son Guggenheim ) ne sortirait guère de l’anonymat…
Je n’ai même pas envie d’aller sur le net chercher une photo de cet effectivement superbe bâtiment…Allez-y et vous trouverez aussi, en cherchant un peu, les noms des architectes, un japonais et un français de Bordeaux…
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Commentaires
Rassurez-vous, le numéro de mai du magazine Beaux-Arts consacre un dossier spécial aux architectures fabuleuses à travers le monde et bien sûr au centre Pompidou-Metz...
Quant au Monde il a publié une pleine page sur l'évènement en s'attardant sur les aspects financiers de la chose et le fatalisme des français qui n'ont pas la foi des basques ! ce qui est regrettable quand on sait ce que continue à générer le bel objet de Bilbao en espèces sonnantes et trébuchantes et en dynamisme pour toute la ville ... curieuse et attachante.
une louve qui vous salue